On arrive à Tirana, on récupère sa valise, on lève les yeux vers les montagnes au loin et on se dit que ce pays se visite mieux en liberté. Louer une voiture dès l’aéroport ou en centre-ville change la donne. On gagne du temps, on peut improviser, on sort des trajets rigides en bus. Et surtout, on s’arrête où l’on veut pour un café turc, une photo au col de Llogara ou un plongeon à Dhërmi.
Tirana est une base simple. Les routes principales vers Durrës, Berat, Shkodër, Vlorë et Gjirokastër sont faciles à suivre. Les distances sont courtes sur la carte mais il faut accepter un rythme albanais. On roule sans stress, on prend les nationales, on traverse des villages où les piétons prennent encore la priorité. Un GPS hors ligne ou une application avec cartes téléchargées aide beaucoup dans les vallées.
Où louer
A l’aéroport de Tirana, les comptoirs se trouvent à la sortie des arrivées. On peut récupérer les clés tard le soir si on le signale à l’avance. En ville, plusieurs agences livrent la voiture devant l’hôtel ou près de Skanderbeg. Pour comparer rapidement les offres, Rent From Locals est une solution pratique. C’est un marketplace qui réunit des loueurs locaux vérifiés, avec des avis utiles et des conditions affichées clairement. On voit le dépôt demandé, les options d’assurance et la possibilité de remise à l’aéroport ou en ville. Pratique si l’on veut éviter les mauvaises surprises et garder un budget clairement cadré.
Documents et conditions
Permis en cours de validité, pièce d’identité et carte bancaire si une caution est bloquée. L’âge minimum dépend de l’agence. En dessous de 23 ou 25 ans, il peut y avoir un supplément. Un second conducteur se déclare au comptoir. Rien de compliqué, mais mieux vaut vérifier avant de réserver pour ne pas perdre de temps au guichet.
Assurances et caution
La formule de base inclut en général une franchise. On peut réduire ce risque avec une couverture complémentaire, utile si l’on enchaîne les routes panoramiques et les parkings improvisés. Beaucoup d’agences fonctionnent avec un dépôt de garantie libéré au retour du véhicule sans dommages. Astuce simple. Faites quelques photos au départ et à l’arrivée. Gagne temps et tranquillité.
Conduite et état des routes
Entre Tirana, Durrës et Vlorë, l’état des routes est globalement bon. La fameuse SH8 entre Vlorë et Himarë vaut le voyage à elle seule. Virages, pins, mer ouverte sur l’horizon. On roule sans se presser. Dans les Alpes albanaises, la route vers Theth est asphaltée sur la plus grande partie mais on reste attentif en début de saison. En ville, le stationnement surveillé coûte peu. Évitez de laisser des objets en vue. Dans les petites stations balnéaires, on peut se garer près des restaurants de plage si l’on consomme.
Itinéraires simples depuis Tirana
Un circuit de cinq à sept jours fonctionne très bien pour une première découverte.
Jour 1. Tirana. Place Skanderbeg, Bunk’Art, balade dans Blloku. Pour prendre la température de la ville et goûter aux byrek croustillants.
Jour 2. Berat. Deux heures de route. Quartiers historiques, château sur la colline, caves et vignobles.
Jour 3. Gjirokastër. Rues pavées, maisons de pierre grise, forteresse avec vue.
Jour 4. Llogara et la Riviera. Montée fraîche dans la pinède, descente vers Palasë, Dhërmi, Vuno, petits restaurants de poisson au bord de l’eau.
Jour 5. Saranda et Butrint. Site archéologique entouré de lagunes, balade en fin d’après midi sur la promenade.
Jour 6. Ksamil ou plage préférée. Eaux claires, sable pâle. Remontée vers Vlorë pour la nuit.
Jour 7. Retour à Tirana via Fier. Pause café à Durrës si l’on veut voir la mer une dernière fois.
Variante nord. Si l’on aime la montagne, on troque la Riviera contre Shkodër et Theth entre juin et septembre. Une journée de marche jusqu’aux cascades, soirée dans une maison d’hôtes, ciel plein d’étoiles.
Choisir la bonne catégorie
Citadine si l’on reste surtout en ville et le long de la côte. Compacte confortable pour avaler des kilomètres en douceur. SUV si l’on vise quelques petites pistes roulantes vers des plages isolées. En famille, un coffre généreux évite le Tetris quotidien. En hiver, demandez l’équipement adapté pour les vallées du nord.
Budget
Les tarifs bougent selon la saison et la durée. En avril, mai et octobre, ils sont plus doux. L’été, la demande grimpe. Ajoutez au calcul le carburant, quelques parkings gardés et éventuellement un péage. Rien d’extravagant. Retenez surtout que réserver un peu en avance évite la chasse aux voitures de dernière minute dans les zones balnéaires.
Conseils utiles
Inspectez la voiture au départ, photos à l’appui.
Gardez les numéros d’assistance et de l’agence dans le téléphone.
Faites le plein avant de rendre le véhicule et conservez le reçu.
Ne gardez pas d’objets visibles quand vous vous arrêtez pour une baignade.
Si vous arrivez tard, signalez l’horaire de vol pour organiser la remise des clés.
Pourquoi la voiture change tout
Parce que l’Albanie se déguste par petites touches. Un café en terrasse à Shkodër, un plat de gjizë dans une auberge au pied du Llogara, une crique presque vide entre Himarë et Qeparo. Sans voiture, on voit l’essentiel. Avec une voiture, on s’offre les détours qui font un voyage. Les arrêts impromptus pour une photo. Les routes secondaires qui mènent à un belvédère. Le déjeuner recommandé par un serveur qui vous trace un plan rapide sur une serviette en papier.
Et Rent From Locals dans tout ça
Pour ceux qui veulent comparer vite et bien, Rent From Locals rend la recherche assez simple. On y trouve des voitures de loueurs locaux vérifiés, les avis, la possibilité de remise à l’aéroport de Tirana ou en centre-ville, et des informations claires sur dépôt et assurances. Utile si l’on préfère éviter les dépôts trop élevés et si l’on veut privilégier des acteurs du cru qui connaissent les routes, les horaires de ferry et la petite taverne où l’on mange la meilleure corba du coin.
Au fond, tout tient en une idée. Tirana comme porte d’entrée, une voiture comme liberté, et un pays qui se révèle au rythme de vos arrêts. On part tôt pour rouler au frais, on se baigne quand l’eau est calme, on dîne tard comme les locaux. Le reste suit naturellement.

